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ART ROMAN VS GOTHIQUE

Il était coutume, autrefois, d’édifier l’église au milieu de village et les maisons autour d’elle. Traditionnellement, les églises – qui sont construites sous la protection d’un saint, le « saint patron » – ont pour forme une croix latine (plan type). Elles peuvent également être bâties sur un plan centré, basilical, roman-rhénan,… Le chœur est orienté vers l’orient, là où le soleil se lève, symbole du Christ ressuscité.


Jadis, les hommes entraient et s’asseyaient du côté sud, à droit et les femme du côté nord, côté gauche. Dans les églises à plusieurs nefs, il était courant que les fidèles soient séparés selon leur condition par des rideaux ou par des séparations en pierre ou en bois.


Le style architectural s'enrichit en plusieurs périodes successives.


Voici l'architecture romane et l'architecture gothique…


L'art roman

La principale caractéristique de l’art roman est ses voûtes et ses arcs en plein cintre combinés à ses voûtes d’arêtes.


Les églises romanes sont sombres et ramassées à cause de leurs murs épais. Les portes, les quelques fenêtres et certains murs intérieurs sont constitués d’arcs en plein cintre. Le problème, c’est que ces arcs ont tendance à s’écarter. Certains se sont même effondrés, entraînant le toit. Pour éviter cela, on construit des murs très épais. Et il est très difficile de creuser des ouvertures dans un mur épais. C’est pourquoi il n’y en pas beaucoup et, qu’alors, il fait fort sombre à l’intérieur.


Des bandes lombardes sont présentes sur les murs extérieurs (relief, pilastre se répétant à intervalle régulière reliée au sommet par un arc de plein cintre ou une série d’arcades).

Bandes lombardes

On retrouvait également, sur les murs extérieurs, des contreforts romains.


En ce qui concerne les cathédrales romanes, elles avaient généralement un plan roman-rhénan.


Du temps des églises de style roman qui étaient sombres, les fidèles priaient dans l’obscurité. C’est grâce à l’Abbé Suggère, qui a dit « Dieu est lumière », que cela a changé.





L'art gothique

À partir du XIIe siècle, on voit apparaître « l’art nouveau », l’art gothique. On fait beaucoup plus haut avec davantage d’ouvertures et on soigne plus les détails. Vont apparaître les rosaces avec des rayons (gothique rayonnant). Par la suite, on va surcharger le décor (gothique flamboyant).

Toutes les cathédrales sont construites sur le même plan : il y a la nef pour accueillir les fidèles qui n’ont pas accès au chœur, le chœur, les bas-côtés et le transept qui donne à l’édifice la forme de croix. Tout autour, en hauteur, on trouve une galerie : le triforium.


Pour éviter les inconvénients de l’art roman, les oeuvriers utilisent pour les édifices gothiques des arcs brisés. Les murs peuvent alors être plus fins et ils sont consolidés par une structure métallique qu’on place dedans. Les oeuvriers savent ainsi creuser plus de fenêtres afin de laisser entrer la lumière. Pour que celle-ci se propage partout, ils évitent de construire des murs à l’intérieur et créent plutôt des voûtes dont le plafond est fait de croisées d’ogives. Le poids est ainsi réparti sur les quatre piliers qui les soutiennent. Pour les construire, on utilise des cintres en bois de la taille et de la courbure que l’on souhaite et on les fixait à un échafaudage. On pose alors les pierres entre chacune desquelles on plaçait du mortier. Après quoi, on retire les cintres.

Les voûtes ne soutiennent en réalité rien du tout. En effet, au-dessus d’elles se trouvent des charpentes indépendantes en bois. Elles sont posées sur des murs qui sont le prolongement des piliers. Ces piliers sont soutenus, eux, par les arcs-boutants. Ceux-ci vont diriger le poids vers les contreforts. Les arcs-boutants servent également de gouttières pour les eaux de pluie.

Les façades s’ornent de magnifiques sculptures et vitraux. Des gargouilles, dont le devoir est d’éloigner le diable mais servent également à l’écoulement de l’eau de la pluie, sont souvent placées au haut des tours ou à l’embouchure des gouttières.


Le portail d'entrée est surmonté d'un gâble triangulaire. Au-dessus de celui-ci, on peut admirer une frise en relief représentant un passage biblique, comme le jugement dernier. Encore au-dessus de cela, entre les deux galeries et entre les deux tours-clochers, on peut parfois admirer une rosace gothique au diamètre gigantesque. Sur les côtés du bâtiment, de nombreux arcs-boutants donnent une allure d’araignée géante à l’édifice. Les statues de façade sont peintes minutieusement.

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Références:

C'est pas sorcier

Quelle aventure !

Wikipedia




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